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La campagne " Ville sans plastique " se poursuit dans les grandes villes durant le ramadan

En dépit des rumeurs sur son arrêt, la campagne Ville sans plastique, continue son bonhomme de chemin. Lancée à Bambey, le 16 juin dernier par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (Medd), la campagne veut permettre aux populations de mieux appréhender la loi portant interdiction de la production, de l’importation et de l’utilisation des sachets plastiques à faible micronnage. Et se décline sous plusieurs formes avec des supports différents. Ce qu’a précisé Ibrahima Fall Junior, conseiller technique (Ct) en communication du ministre Abdoulaye B. Baldé, au cours d’un entretien téléphonique.
 
«Le mois de ramadan n’interrompt point cette campagne de vulgarisation que nous sommes en train de mener. Ça continue sous différentes formes. Et nous allons faire le reste des régions au-delà du mois de ramadan. Ceux qui parlent d’arrêt de la campagne n’ont pas compris. C’est parce qu’ils ignorent la stratégie que nous avons peaufinée. C’est pourquoi, ils parlent d’arrêt de la campagne. Mais la campagne continue de se dérouler, mais sous différentes formes au niveau des grandes villes. Elle ne s’est pas arrêtée à Tambacounda. En fait, tout a été planifié. La campagne va se dérouler durant tous ces 6 mois pour permettre au ministère de l’Environnement de porter l’information et de sensibiliser les différentes cibles que nous avons sur la loi portant interdiction de l’usage des sachets plastiques de faible micronnage et sur la gestion des déchets plastiques. Donc, nous ne pouvons pas dire que la campagne s’arrête parce que nous avons gelé certaines activités du fait du mois béni de ramadan», a ainsi précisé M. Fall.
 
Coordonnateur du Réseau des professionnels de l’information et de la communication en environnement (Repice), structure qui travaille en étroite collaboration avec le Medd, Ibrahima Fall Junior qui parle de cette diversité de formes et supports choisie dans le déroulement de la campagne ‘’Ville sans plastique’’ de préciser que c’est ce qui explique les cadres de concertations initiés au niveau décentralisé avec comme cible des autorités locales que sont, entre autres, les mairies, les communes, le personnel de l’administration.
 
«Il y a également cette mobilisation sociale à travers les caravanes de sensibilisations qui sont un autre support également, ainsi que d’autres activités. Il s’agit entre autres, des campagnes d’affichage et des campagnes de communication au niveau multimédia. Donc, ce sont ces  différentes activités et de supports de communication que nous allons utilisés et différentes approches de communication également», rappelle-t-il.  Et précise qu’après le ramadan, la caravane pilotée par le Medd qui a été à Bambey (région de Diourbel), Wack Ngouna (région de Kaolack), puis Tambacounda, va prendre l’axe Nord pour faire, entre autres, les régions de Saint-Louis et Matam. Mais également la Casamance naturelle et les autres régions».
25 Juin 2015 - 9:00am

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