Ouverture de la réunion préparatoire de la Délégation sénagalaise pour la COP 23
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Le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, en partenariat avec le Comité National Changement Climat (COMNACC) et avec l'appui de la Coopération Allemande GIZ a organisé ce jeudi 26 octobre 2017 une réunion préparatoire de la Délégation sénégalaise devant participer à <strong>la 23e Conférence des Parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 23</strong>) qui se tiendra du 06 au 17 novembre 2017 à Bonn en Allemagne. </p>
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Selon Cheikh Dieng, Directeur de Cabinet du Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, cette rencontre a <strong>"pour objectif de partager les informations clés sur le niveau actuel de négociations sur les changements climatiques et les axes de participation effective du Sénégal à cette vingt troisième conférence des Parties"</strong>. Ceci afin de preparer "une délégation renforcée pour négocier les intérêts durables de nos pays et favoriser la collaboration Sud –Sud, Nord –Sud, entre les régions et les villes, afin d’agir ensemble, efficacement, de façon efficiente et cohérente" a t-il ajouté.</p>
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Pour rappel, l'accord de Paris, qualifié d’historique <strong>débute dans sa mise en œuvre en 2020</strong> et place la planète sur les <strong>objectifs de 1,5°C, voire 2°C</strong> au plus en 2050, et de <strong>zéro carbone en 2100.</strong></p>
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Au-delà de ces objectifs chiffrés de réduction des émissions, les autres acquis de l’accord sont :</p>
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la révision à la hausse des engagements nationaux, dits contribution nationale déterminée, tous les 5 ans ;</p>
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la prise en compte de l’équité et de la différenciation des efforts selon les pays ;</p>
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<strong>le soutien par la finance climatique ;</strong></p>
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<strong>la transparence.</strong></p>
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La mise en œuvre de ces points cruciaux par les Etats du monde entier mérite d’être étudiés et légiférés. D’autres aspects tels que, l’efficacité de la prise en charge, la question des « pertes et dommages », la problématique des énergies fossiles, la transparence de l’action et des finances pour l’adaptation comme pour l’atténuation, sont à organiser.</p>
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"C’est pourquoi, c’est un réel défi qui nous attend d’ici 2018, date butoir pour établir et finaliser ces règles sans mettre en péril notre compétitivité économique et tout en contribuant à l’objectif salutaire, assigné, à chaque pays, chaque citoyen de ce monde" comme l'a indiqué le Directeur Dieng.</p>
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Il a terminé en insistant sur le fait que "nous devons aussi continuer à construire une expertise dans les différentes questions de négociations abordées à travers les thématiques telles que <strong>l’adaptation, l’atténuation, les financements, le transfert de technologie, le renforcement de capacités, les aspects légaux, pour davantage d’impact dans la mise en œuvre au Sénégal</strong>".</p>